Après de nombreux voyages, deux ans passés comme professeur de Lettres au lycée Décartes de Phnom Penh (cambodge), d’où il envoie des premiers articles au journal Réformes, Roger Cans part aux États-Unis travailler à La Voix de l’Amérique. En 1976, peu après son retour, il rentre au journal Le Monde. Il y restera vingt ans, devenant dès 1983 le responsable de la rubrique Environnement.
Retrouvant son indépendance, Roger Cans devient journaliste indépendant et réalisateur de documentaire pour l’émission Gaïa, sur France 5.
Il est l’auteur de nombreux livres dont
La ruée vers l’eau (Gallimard Folio Monde actuel, 2001),
Théodore Monod, savant tous terrains (Sang de la Terre, 2001). Réédité Poche en 2009,
Pour que vive la Terre, avec Benoît Hopquin (EPA/Chêne, 2003),
Petite histoire du mouvement écolo en France (Delachaux & Niestlé, 2006).
Préface : Alain Bougrain Dubourg
« Ses peintures m’inspirent une irrésistible empathie. »
Autres éditeurs : La ruée vers l'eau (Gallimard Folio Monde actuel, 2001),
Théodore Monod, savant tous terrains (Sang de la Terre, 2001). Réédité Poche en 2009,
Pour que vive la Terre, avec Benoît Hopquin (EPA/Chêne, 2003),
Petite histoire du mouvement écolo en France (Delachaux & Niestlé, 2006).
Presse : Roger Cans et ses natures mortes
Sa fidélité au festival n'a d'égale que sa discrétion. Chaque année, Roger Cans, éminent JNE* à la retraite, plante sa tente à Bois Pouvreau et arpente les allées du festival, assiste aux projections et aux conférences, voire en donne parfois. "Pour moi, c'est un peu les vacances !", s'amuse l'ex-journaliste du Monde, longtemps en charge de la rubrique "environnement". C'est dans ce cadre-là qu'il est invité au jury du Fifo, en 1988. "Moi qui étais rompu aux festivals un peu bidon, j'ai été frappé et emballé. J'étais déjà ornitho à l'époque. C'est devenu un rendez-vous incontournable pour moi depuis que je suis retraité, notamment parce qu'on y fait des rencontres passionnantes."
Une donation au Musée du Vivant
La parution, en février dernier, de son ouvrage Nature(s) morte(s), a dévoilé un pan de son travail demeuré inconnu : 280 peintures, à l'échelle, des cadavres d'animaux, oiseaux pour la plupart, qu'il ramasse au gré de ses balades. Nulle fascination morbide dans cette démarche, qui s'apparente plutôt à celle d'un collectionneur, à la manière d'un cabinet de curiosités. "Enfant, je ramassais des mues, des nids, des coquilles, que je conservais dans la vitrine de ma bibliothèque. Un jour, mon père m'a rapporté un roitelet huppé. Impossible de le conserver, alors je l'ai dessiné de profil, de face… À 18 ans, je suis passé à la peinture à l'eau pour avoir la couleur. Il y a eu une longue pause entre 1968 et 1984, mais ma technique reste inchangée."
Cette collection, qui a fait l'objet d'expositions pour les scolaires, il en a fait récemment donation au Musée du Vivant d'AgroParisTech. Pour ses 70 ans, sa femme lui a fait la surprise d'en éditer une sélection avec la complicité des éditions Grandvaux. Pour autant, Roger Cans ne se considère pas comme un artiste animalier. "De la même manière que je suis journaliste et essayiste, et non écrivain, je me contente de peindre ce que je vois, donc je suis un simple dessinateur."
Catherine Levesque.
* Journaliste-écrivain pour la nature et l'écologie
> Nature(s) Morte(s), de Roger Cans, préface d'Allain Bougrain Dubourg, introduction Philippe Bonnin.
Format : 29,7 x 21 cm. 192 pages. Éditions Grandvaux, 19 €.